samedi 29 août 2015

La France malade du Parti Socialiste

J'avais cet article en tête depuis plusieurs mois mais je trouvais toujours une bonne raison de le remettre à plus tard… Des échanges récents, en famille, avec des amis m'ont incité à le mener à son terme…

LA FRANCE EST MALADE DU PARTI SOCIALISTE...

Je vois déjà les commentaires : excessif comme d'habitude, c'est trop d'honneur pour un parti déjà fossilisé, c'est de l'antisocialisme primaire, et alors qu'est ce qu'on en a à faire… Bref, toujours difficile de dire les choses sans aussitôt être qualifié de gauchiste, d'allié objectif de la droite, de fossoyeur de la gauche…

Il ne faut surtout pas à quelques mois d'élections créer de division « à gauche »… mais comme on vote très régulièrement, il n'est jamais venu le bon moment de mettre sur la table ce qui pose problème… Tant pis je m'y risque en espérant que les lectrices et les lecteurs prendront la peine de réfléchir aux arguments, à l'analyse sans verser dans la caricature ou le repli défensif.

En France, sous les Républiques, nous avons toujours connu des visions, des offres politiques bien distinctes et qui considéraient qu'il y avait des divergences profondes quant au système politique, social ou économique. De manière très claire il y avait le camp des partisans du capitalisme et de l'autre le camp des partisans du socialisme. Dans les deux camps il existait également des nuances , à droite entre les libéraux purs et durs et les libéraux sociaux (sic), à gauche entre ceux qui croyaient à un socialisme contraint et ceux qui espéraient un socialisme de libertés…

Dans ce paysage, le Parti Communiste Français né au Congrès de Tours a longtemps fait figure de défenseur des plus faibles, des ouvriers et des employés. Il s'est construit dans la chimère du paradis socialiste soviétique fuyant le plus longtemps possible la reconnaissance des crimes staliniens et de l'échec d'un socialisme autoritaire et liberticide. Cette posture a conduit à ce que son discours anticapitaliste soit décrédibilisé, les informations dont on disposait au fil du temps mettant en porte à faux un parti politique prétendant incarner une alternative démocratique.

De son côté l'ex SFIO qui n'avait pas suivi les décisions du Congrès de Tours se fourvoie dans les guerres coloniales abandonnant ainsi le principe de la solidarité ouvrière internationale et finalement disparaît dans les débuts du gaullisme triomphant. A gauche ne reste comme principale force que le PCF. C'est dans ce contexte que, lors des Présidentielles de 1969, le candidat du PCF, Jacques Duclos arrive en troisième position (21,27%) à deux points seulement d'Alain Poher (23,31%) pendant que le candidat « socialiste » Gaston Defferre (SFIO) atteint péniblement les 5 % devant Michel Rocard (PSU) à 3,61 %. On peut alors penser que c'est cet événement qui va conduire François Miterrand après avoir créé la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste à engager la démarche de création du Parti Socialiste qui aboutira au Congrès d'Epinay en juin 1971. Bien que sa motion n'obtienne que 15 % des voix, Miterrand en s'alliant avec Mauroy, Deferre et Chevénement prend la direction du Parti Socialiste. Son discours de fin de congrès est fortement ancré à gauche : "Celui qui n'accepte pas la rupture, celui qui ne consent pas à la rupture avec l'ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là n'a pas sa place au Parti Socialiste" .

Miterrand négocie alors un programme de Gouvernement avec le PCF faisant promesse d'avoir des ministres communistes. C'est le programme commun signé dès 1972. Le Parti Socialiste s'est fixé comme objectif de devenir la force dominante à gauche, Pierre Mauroy avait été très explicite lors de ce congrès d'Epinay : « Une gauche dominée par le Parti Communiste n'a aucune chance d'accéder au pouvoir. Une gauche dominée par le Parti Communiste serait le plus beau cadeau que nous pourrions faire à l'UNR. » C'est donc dans ce contexte que la Parti Socialiste va se structurer : un discours anticapitaliste pour reprendre des voix au PCF, une stratégie de domination pour écarter le même PCF. C'est une stratégie gagnante, le PS distance rapidement le PCF, celui-ci devient force d'appoint dès mai 1981 et son histoire jusqu'à aujourd'hui, sera celle d'un recul électoral quasi inéluctable d'abord aux Présidentielles mais également aux législatives qui suivent (Marchais 15,35 % en 1981, Lajoinie 6,76 % en 1988, Hue 8,64 % en 1995, et 3,37 % en 2002, Buffet 1,93 % en 2007).

Toute la vie politique de la fin du XXème siècle se structure donc dans l'imaginaire social ou dans la conscience des citoyennes et des citoyens sur cette idée assez simple : la droite c'est l'UNR puis l'UDR puis l'UMP et la gauche c'est le Parti Socialiste. Le discours du PS garde les symboles de la gauche, le nom même entretient la croyance populaire. Il y aurait d'un côté les tenants naturels du capitalisme et de l'autre une force démocratique qui viserait à un partage des richesses. Je pense d'ailleurs que pour beaucoup de militant-e-s du PS cette croyance existe toujours… et de bonne foi sans doute. Pourtant la réalité est tout autre, le Parti Socialiste n'a de socialiste que le nom. Il dit de manière très claire qu'il ne met pas en cause la capitalisme mais qu'il cherche à le rendre moins rude pour les plus faibles. Il invente même des concepts dont on cherche encore la signification, ainsi dans le programme de 2012 on trouve comme objectif, « l'économie sociale de marché ». Comme si le marché pouvait avoir une visée sociale… Il faut être naïf ou inculte en économie pour imaginer pareille ânerie. Peu importe ce qui est visé c'est de continuer à faire croire que le PS est la gauche, que sans lui il n'y a pas d'avenir, pas de prise du pouvoir… 

Il est aujourd'hui au pouvoir. En 2012, au lendemain de l'épisode Présidentielle-Législative, il détient, à lui seul, tous les leviers puisqu’il dirige la quasi totalité des régions et plus de 60 % des départements et la plupart des grandes villes. On a rarement connu une telle situation pour la gauche… Tout est donc réuni pour faire une politique de gauche. Je cite pêle-mêle et sans hiérarchie les propositions du PS de 2012 : sortir de la dépendance au nucléaire, refuser le recours aux emplois précaires, égalité hommes-femmes, renchérir le coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes, généralisation des achats publics vers l’agriculture et la pêche de proximité (lait et laitages, viandes, fruits et légumes), soumettre les revenus du capital au barème de l’impôt surle revenu, surtaxe de 15 % de l’impôt sur les sociétés acquittée par les banques et les établissements financiers, revalorisation du pouvoir d’achat du SMIC, plafonnement des écarts de rémunérations de 1 à 20 au sein des entreprises qui ont une participation publique dans leur capital…. Nous pourrions poursuivre ainsi la liste de tout ce que vous auriez aimé voir réaliser mais qui ne l'a pas été. En échange vous avez eu la loi Macron qui libéralise encore plus le transport collectif en jetant sur les routes des autocars, qui autorise le travail le dimanche (sans doute une revalorisation du travail…), vous aurez très bientôt la suppression des prud'hommes, le nucléaire se porte bien, je vous remercie, Fessenheim tourne toujours et la transition énergétique reste un beau slogan. Évidemment rien du côté réforme fiscale, rien du côté des rémunérations des dirigeants des grandes entreprises dont l’État est actionnaire, le SMIC c'est toujours rien, on projette la suppression du CDI pour faciliter la souplesse (sic)… Bref un programme qui pouvait avoir les apparences d'une politique de gauche qui a laissé la place à une politique ultra-libérale dont on peine à distinguer les différences avec celle de la droite. 

Cerise sur le gâteau mais ce n'est pas nouveau, le PS a fait sienne l'antienne de la compétitivité. Il faut être compétitif, il faut s'inscrire dans la compétition internationale, « faire la course en tête », « dans un monde qui va de l’avant, il faut rester compétitifs »… Un modèle dépassé totalement inspiré de la philosophie libérale qui se repeint de quelques considération sociales un peu, d'ailleurs, dans la lignée d'Adam Smith, le théoricien du libéralisme qui invite l’État à être gardien de l'intérêt général, qui stipule que la logique d'un marché libre et concurrentiel ne doit pas s'étendre à la sphère financière… Étrange écho aux discours actuels des dirigeants socialistes... qui se parent du modernisme comme Emmanuel Macron alors même que leur théorie date du XVIII ème siècle!

Nous sommes donc aujourd'hui dans une situation dramatique où, pour les citoyennes et les citoyens, gauche et droite c'est le même résultat : augmentation de la précarité, pauvreté accrue, chômage record, inégalités croissantes… Pour les femmes et les hommes de gauche il reste de larges ambiguïtés : Peut-on espérer un vrai changement avec un parti dominant à gauche mais qui a fait siens les mirages du libéralisme ? Peut-on rompre avec cette idée que le PS c'est la gauche et donc imaginer construire une alternative au libéralisme, au capitalisme ? Ne pas voter pour le PS ce serait faire gagner la droite, voire l'extrême droite… C'est une autre forme du discours habituel :There is no alternative... C'est sur cette base que les françaises et les français se prononcent lors des scrutins, c'est aussi sur cette base qu'ils-elles jugent de la politique menée. Ainsi aujourd'hui, ils-elles condamnent non pas le PS mais la gauche… Parce qu'on a entretenu via les discours, via les camouflages politiques, l'idée qu'en dehors du PS la gauche n'existe pas… Le PS c'est la gauche ! Et pour le coup il faut se rappeler les propos de Pierre Mauroy cités plus hauts. Ce n'est plus le PC qui sert d'épouvantail mais le FN qui sert d'alibi à la nécessité de se ranger derrière le PS. La France est malade de cette situation puisque dans la tête de nos concitoyennes, de nos concitoyens la seule alternative devient le FN que les médias nous présentent comme la seule force politique qui n'a jamais gouverné et qui, par voie de conséquence, ne serait pas responsable de la situation. C'est le relais du discours Lepéniste sur l'UMPS… Mais ce discours repose sur un constat malheureusement partagé par les citoyennes et les citoyens et qui s'avère conforme à ce que nous vivons : la politique économique et sociale du PS n'est guère différente de celle conduite par l'ex UMP et ses alliés. Elle conduit aux mêmes résultats.

Les tentatives des militants socialistes sincères de recentrer la politique de leur parti, du gouvernement autour des valeurs de la gauche est vouée à l'échec parce que ce qui se joue va bien au-delà des frontières… L'oligarchie au pouvoir dans la plupart des pays européens, celle qui dirige l'Union Européenne a bien compris qu'en France il fallait continuer à faire croire qu'il existe deux forces antagonistes seules susceptibles de gouverner de manière responsable : le PS censé incarner la gauche et Les Républicains incarnant la droite… La richesse de la vie politique française est ainsi convertie de force au bi-partisme anglo-saxon.

Il n'y a pas d'autre solution aujourd'hui, pour sortir de l'impasse du libéralisme, que de faire émerger d'autres perspectives, sur d'autres logiques et avec d'autres manières d'agir. La gauche en tant que telle, construite autour du PS, est morte. N'avoir de visée que les prochaines échéances électorales pour éviter le retour de la droite n'a pas de sens. Nous devons nous inscrire dans une perspective à long terme pour mettre à mal l'idéologie dominante qui fait croire que nous devons nous plier aux nouvelles réalités économiques ( le marché mondialisé…) et qui refuse aux citoyennes et aux citoyens la possibilité de participer au débat. Les mutualisations, les fusions, les grandes régions que la Loi Notre met en œuvre sont une autre forme de l'intégration européenne dont on voit bien que le seul objectif est d'éloigner les peuples des lieux de décisions afin de faire accepter par défaut ou par la force les conceptions économiques des classes dirigeantes. Conceptions dont tout le monde a bien compris qu'elles visaient à enrichir les puissants et à concentrer tous les pouvoirs dans leurs mains. C'est bien une étape finale dans la lutte des classes. A nous d'y faire échec.


29 août 2015

J'avais commencé cet article avant les déclarations de Macron devant le MEDEF.... Étrange écho! Mais j'ai décidé de ne pas en rajouter, la réalité de ses propos, le soutien du premier Ministre sont autant d'éléments qui viennent conforter mon propos.

Ma modeste contribution de citoyen à l'actualité politique du moment.

Posted by Jean Marie Morel on samedi 29 août 2015



mardi 21 juillet 2015

Le Vignoble Nantais n'est plus une démocratie

Démocratie ou oligarchie ?


La démocratie est un régime politique où le pouvoir est exercé par le peuple (en grec ancien démos = peuple, kratos = pouvoir). Ce qui implique que le peuple décide de ce qui est bon pour lui sous des formes diverses passant, suivant la taille des communautés, du consensus (qui permet d'allier les points de vue différents) au vote désignant une majorité (c'est alors son point de vue qui l'emporte) et une minorité.

L'oligarchie c'est, au contraire, le pouvoir de quelques uns sur le grand nombre (en grec ancien oligos = petit, arkhos = commander). C'est un système de gouvernement où une petite classe « dominante » décide des grandes orientations. Les oligarchies de fait sont les sociétés dont le gouvernement est constitutionnellement et démocratiquement ouvert à tous les citoyens mais où en fait ce pouvoir est confisqué par une petite partie de ceux-ci.

Ce passage par des définitions me parait nécessaire pour aborder la question de la gestion des municipalités, des communautés de communes du vignoble nantais. Depuis quelques semaines la presse fait état de discussions, de réflexions conduites par les Maires ou, dans quelques rares cas, par les Conseils Municipaux sur l'évolution de l'organisation politique de notre territoire de vie. Ainsi certain-e-s envisagent de fusionner leurs communes pour n'en former qu'une, plus grande et donc susceptibles selon eux de mieux répondre aux besoins de leurs concitoyen-ne-s. D'autres envisagent de fusionner leurs Communautés de Communes avec la même analyse, on fera mieux avec moins de moyens.

La question qui se pose au simple citoyen que je suis c'est celle-ci : qui doit décider de l'organisation politique et administrative de mon lieu de vie ? Qui a mandat du peuple pour décider de cela.

Deux réponses possibles :

En démocratie (cf la définition ci-dessus) c'est au peuple qu'il appartient de décider. Pour qu'il puisse le faire, il convient de l'associer aux réflexions, aux échanges… Il faut aussi qu'il dispose des informations quant aux projets en cours ou à venir, qu'il puisse en dire ce qu'il en pense. Fort-e-s de cette réflexion, les citoyennes et les citoyens pourront exercer le pouvoir qui est le leur en démocratie : décider de ce qui est bon pour elles, pour eux.

Dans un système oligarchique (toujours en référence aux définitions ci-dessus), la petite classe dominante (autoproclamée ou désignée) considère que c'est à elle que revient ce choix, elle dispose des informations (qu'elle ne communique pas ou à dose très homéopathique), elle détient les clés des projets puisqu’elle les a elle-même conçus. Elle va donc décider de l'avenir de la communauté dont elle exerce le pouvoir.

Nous sommes très exactement, dans le vignoble nantais, dans ce deuxième cas. Les Maires se réunissent, élaborent et orientent le projet futur. Certains (Chateau-Thébaud et Saint Fiacre) condescendent à livrer quelques informations à la population via une réunion publique mais en s'empressant d'indiquer qu'il n'est pas possible de demander l'avis des citoyennes et des citoyens (motif invoqué : les élections régionales en décembre et « le temps imparti »). Pour le cas de fusion des Communautés de Communes Sèvre Maine et Goulaine avec la Vallée de Clisson, l'opacité la plus totale règne, les conseillères municipales et les conseillers municipaux sont eux-mêmes tenu-e-s écarté-e-s des tergiversations des maîtres (ce n'est ni une faite de frappe ni une faute de français) des communes concernées. Quant aux citoyennes et aux citoyens… rien. Silence sur toute la ligne.

Dans le vignoble nantais la démocratie républicaine a laissé sa place à l'oligarchie. Face à ce type de régime il n'y a pas d'autres solutions que l'expression du peuple afin de mettre fin à un régime qui ne peut conduire qu'à une explosion, le plus grand nombre n'acceptant plus la domination d'une élite restreinte auto-proclamée de dirigeants politiques, de chefs d'entreprises, d'acteurs financiers, de journalistes influents."

dimanche 19 juillet 2015

L'Humour noir de Jean Pierre Bouillant

(Maire de La Haye Fouassière, Président de la Communauté de Communes "Sèvre, Maine et Goulaine")

Jean Pierre Bouillant est Maire de la Commune depuis mars 2001... Il siège au Conseil Municipal depuis 1989... Et il déclare dans l'Hebdo de Sèvre et Maine daté du 16 juillet 2015 "Gouverner, c'est prévoir".... Mais dans ce même numéro du journal local deux dossiers retiennent l'attention, celui de la piscine et celui du commerce local. Dans le dossier piscine il faut remonter aux dernières élections municipales de 2008 pour trouver une trace de la prévision de fermeture de la piscine des Hauts Thébaudières (inadaptée, vétuste et situé au sein de l'institut qui en est propriétaire...). Mais quand à prévoir c'est sur les documents de la liste d'opposition de l'époque qu'on en trouve trace. M. Bouillant et ses co-listiers n'avait visiblement rien prévu. D'ailleurs durant leur mandat (2008/2014) les choses se sont précisées et la fermeture prochaine annoncée... Mais sans doute M. Bouillant n'était pas en mesure de gouverner puisque gouverner c'est prévoir... Il n'a donc rien prévu. Le Président de l'ASAG natation (association hayonnaise forte de 375 membres)...se lâche d'ailleurs dans l'Hebdo : "Les associations ont manqué d'information... On aurait pu trouver une autre issue.  Devancer les choses. Avoir d'autres orientations. Mais il aurait fallu le faire il y a longtemps." En fait il aurait fallu prévoir pour pouvoir gouverner. Le plus drôle dans cette histoire c'est que l'épouse du dit président était à cette époque adjointe de Jean Pierre Bouillant, elle l'est toujours d'ailleurs et, fi du cumul, conseillère départementale depuis mars 2015... Entre temps les associations sportives utilisatrices de la piscine ont licencié une dizaine de personnes (éducateurs sportifs, maitre-nageurs...). Gouverner c'est prévoir nous dit l'édile...

Autre dossier l'avenir du commerce dans le bourg... Pour rendre le commerce plus dynamique, la commune réfléchit... Bah oui, il faut bien... Ils ne sont là que depuis quelques mois... Ah non c'est vrai le premier d'entre eux est aux commandes depuis 14 ans... 14 ans, c'est sûr c'est une peu court pour réfléchir à l'aménagement commercial du centre bourg...Gouverner c'est prévoir nous dit Jean Pierre Bouillant. Depuis qu'il est Maire 5 commerces ont fermé... La supérette survit dans des locaux municipaux vétustes, inadaptés et qui tournent le dos à la vie du bourg... Comme gouverner c'est prévoir, il aurait sans doute fallu s'en apercevoir... à temps. Mais 14 ans c'est bien court.  Un commerçant s'exprime dans le même journal et que dit-il?: "Il faut avoir un vrai projet"(*)... . Alors M. le Maire a un projet, (il prévoit pour pouvoir gouverner), un projet bien à lui, dont il  a débattu avec lui-même et pour lequel il  est assez d'accord avec soi.... Une moyenne surface à 1,5 km du bourg au milieu de la zone artisanale ou un peu plus près mais en lieu et place de vignes... Ça, c'est du projet pour l'avenir du bourg et de ses commerces.... C'est sûr pour les personnes âgées, 3 km de marche à pied pour aller faire c'est courses c'est bon pour entretenir son cœur... Et puis pour les autres commerçants, la "locomotive" du commerce local à l'extérieur de la commune c'est une riche idée... Gouverner c'est prévoir. M. Bouillant a vraiment beaucoup d'humour... Il fait classer deux zones dans le SCOT pour cette moyenne surface mais il dit lui même (ça ne s'invente pas): "Le premier lieu à la sortie est compliqué en raison de la présence de vignes. Le second au Pâtis est conditionné à l'accord des communes voisines." Gouverner c'est prévoir!!!!!

19 juillet 2015

(*)Le projet désigne une notion concrète, incluant la planification, l'anticipation des risques, les acteurs impliqués...

vendredi 27 mars 2015

J'ai participé aux aux Assises de l'École et de ses partenaires pour les valeurs de la République...

J'ai participé aux aux Assises de l'École et de ses partenaires pour les valeurs de la République dans le cadre des réunions « infradépartementales »… C'est ainsi que le représentant de l'Education Nationale les a nommées…

Première impression… un échantillon de technocrates de l'éducation, costume cravate, petit tailleur avec un soupçon « libertaire » d'écharpe colorée… et tous ces gens se tiennent bien entre eux, je te bise par ci, je te bise par là, on se tapote l'épaule… mais on reste bien entre soi… Ensuite ce sont les discours, empreints de suffisance, « moi qui sait, qui détient le pouvoir... », formules ampoulées mais surtout un vide sidéral… Rien sur le fond, rien sur la réalité de l'école, sur l'engagement des enseignant-e-s, sur le travail des associations… et pour cause. Ces beaux messieurs et ces belles dames sont là pour nous mobiliser ! Eh oui, depuis bien des lustres, les enseignant-e-s, les associations complémentaires de l'école publique se tournent les pouces, enfilent des perles et se demandent bien ce qu'elles vont pouvoir faire !!! Heureusement, la Ministre et ses penseurs sont là pour NOUS MOBILISER !!!! Entre le discours du représentant de l'Education Nationale (façon François Lenglet dans le physique comme dans les propos…) et celui de la Sous-préfète, le mot laïcité n'est pas prononcé… Mais nous sommes saufs, ils vont NOUS MOBILISER vous dis-je…
Ensuite vient l'apport de l'historien de service, un IPR d'histoire-géographie qui nous apprend comment s'est construite la République, l'école laïque, gratuite et obligatoire… bref tout ce que, bien sûr, pauvres simples que nous sommes ne pouvions connaître… Son propos est illustré par des citations extraites de Télérama… C'est Vincent Delerm qui doit être content !! Mais enfin, on entendra une fois le mot laïcité, c'est toujours ça. Ensuite on passe aux ateliers, ils-elles ont choisi pour nous les thèmes que nous allions discuter, ben oui, nous ne sommes sans doute pas capables d'aborder les 11 questions de la Ministre ou de faire nous même le choix… Donc trois thèmes, trois ateliers… Et, dans chaque atelier ils-elles ont encore choisi trois questions… Pour nous aider, bien sûr !!! Un temps, très court, je vous rassure, j'ai pensé que nous devrions leur proposer des formations sur l'animation de réunion, sur les outils coopératifs… Mais c'est eux-elles qui savent et ils-elles sont là pour NOUS MOBILISER !

Et savez-vous ce qui arriva ? Chaque intervenant-e (enseignant-e, responsable associatif, CPE) a dit ce qu'ils-elles faisaient dans leur établissement, dans le cadre des partenariats avec les associations… Oh, c'est sûr, rien de bien révolutionnaire, non juste le quotidien des actions, le travail que chaque acteur de l'éducation conduit sans relâche et surtout sans avoir attendu que la Ministre est ses sbires NOUS MOBILISE. Et dans ce cadre on a entendu parler de pédagogie, de sens, de valeurs, de travail d'équipe, de projet…. A se demander si nos technocrates de service sont sourds, aveugles ou ignorants… Avaient-ils besoin de cela pour s'apercevoir que chaque jour, en France, dans les écoles, les collèges, les lycées, dans les accueils périscolaires, les centres de loisirs, les clubs sportifs des femmes et des hommes font vivre les valeurs de la République ?…. Sans doute aurait-il fallu aborder les causes de la crise… s'apercevoir que le problème n'est pas celui de l'école mais celui d'une société fondée sur le profit, la compétition (et donc l'exclusion), le libéralisme... Oh mais là c'est sale, c'est pas beau, c'est de la politique… Ils étaient là pour NOUS MOBILISER !! Pas pour réfléchir, pas pour écouter ce que nous savions du quotidien, de la situation des jeunes et des familles,non, non, NOUS MOBILISER !

Bref, j'ai perdu mon temps, d'autres avec moi, il n'en sortira pas grand-chose car les vraies questions n'ont pas été posées : la formation pédagogique initiale et continue des enseignant-e-s, les effectifs dans les classes (une enseignante a osé affirmer qu'ils-elles avaient des classes de 30 élèves…), le non remplacement des enseignant-e-s absent-e-s, le temps pour travailler en équipe, l’absence de moyens pour prévenir les décrochages, l’absence de moyens (ou leur diminution) pour sortir de l'école, du collège pour aller apprendre ailleurs, autrement, rencontrer des femmes et des hommes différents, dans des paysages, des environnements autres que celui des mômes…

Ceux-celles qui savent ne sont pas les « cravatés », les « chères madames » mais bien les femmes et les hommes qui tous les jours, confronté-e-s aux souffrances, aux difficultés des enfants et des jeunes, se retroussent les manches pour tenter d'éduquer (educare : conduire hors, élever…) les enfants et les jeunes qui leur sont confiés. Cela fait des décennies que tous ces acteurs savent ce qu'ils-elles pourraient faire si on les écoutait, si on se décidait à leur accorder les moyens qu'ils-elles demandent… Qui est ce ON ? Ceux-celles que nous avons élu-e-s, qui sont sensé-e-s gouverner pour chaque jour apporter des solutions aux problèmes de notre société… Eh bien dans le cas présent, il ne s'est rien passé… Les technocrates vont synthétiser… On va mettre ça dans la machine à laver ministérielle et, je prends les paris qu'en dehors des discours il n' y aura pas les moyens dont l'école publique a besoin. Les 80 000 postes supprimés par Sarkozy ne seront pas rétablis puisque ces technocrates qui se répandent sur les valeurs de la République sont les mêmes qui, il y a 4-5 ans nous expliquaient, en accord avec leur Ministre de l'époque, qu'il n'y a pas de lien entre réussite scolaire et effectif dans les classes… La messe est dite !

jeudi 15 janvier 2015

Vivre ensemble... à quelles conditions?

Samedi et dimanche le peuple de France s'est rassemblé en dehors de toute considération partisane, en dépit des tentatives de récupération de certains y compris au plus haut niveau de l’État. Il s'est rassemblé pour dire avec une arme pacifique, celle du soulèvement républicain, que les assassins quels qu'ils soient, n’arriveraient pas à nous intimider. Ces moments que nous avons vécus sont très importants dans l'histoire, non pas d'une nation, mais de celle de la République prise au sens universel. Nous avons vu des femmes et des hommes que nous ne pouvions identifier autrement que dans leur humanité. Sauf à l'écrire sur une pancarte, rien ne distinguait les athées des croyants fussent-ils eux-mêmes musulmans, chrétiens, juifs, bouddhistes... C'est bien l'existence d'une république, reconnaissant dans ses fondements à chacune et à chacun la pleine liberté de conscience, qui permet ainsi à un peuple de se rassembler pour résister pacifiquement à celles et à ceux qui voudraient imposer par la terreur leur manière de lire le monde. Durant ces deux jours nous avons vu des enfants, avec leurs parents, vivre un moment de vraie fraternité au sens fort et républicain du mot. Vivre ensemble... partager les joies et les peines, respecter les idées et les croyances de ses voisins, autoriser le rire sur nos propres conceptions, nos propres comportements. Accepter d'être heurté par les critiques de l'autre, s'autoriser à moquer ses travers sans jamais mettre en cause la personne, l'être humain en ce qu'il est... C'était tout cela qui battait les rues des villes de France. Et puis, lundi matin, tout à coup le bel élan se brise sur une info reprise dans tous les médias: 700 policiers sont mobilisés pour protéger les écoles... juives. La réalité nous rattrape, nos incohérences et, il faut bien le dire comme cela, notre inconséquence, éclatent au grand jour. Vivre ensemble... mais séparer nos enfants au prétexte d'un caractère propre! Pourquoi les enfants des familles chrétiennes, juives, musulmanes, athées sont-ils ainsi séparés dès leur plus jeune âge? Pourquoi leurs parents décident-ils de les soustraire ainsi à ce bel ensemble républicain qu'ils ont pourtant porté avec un grand enthousiasme? Il existe, dans notre république,une école publique, laïque, libre de toute contrainte religieuse, idéologique. Elle accueille tous les enfants quelles que soient les conceptions philosophiques, religieuses, politiques de leurs parents. Elle a pour mission, par le savoir, par la culture universelle, d'accompagner les enfants vers la citoyenneté. Elle tente, avec les moyens qu'on lui attribue et qui sont loin de suffire, de faire vivre ensemble des enfants de toutes origines. Vivre ensemble pour mieux se connaître, mieux se comprendre et donc, se respecter dans ses différences. Pourtant, malgré l'élan républicain de ce début d'année, des familles chrétiennes, juives, musulmanes revendiquent le droit, la liberté (disent-elles) de se soustraire à ces espace social républicain pour enfermer leurs enfants dans une communauté séparée des autres enfants! Liberté disent-elles, école libre osent-ils... Libre de quoi? Libre de cultiver le quant à soi, la vérité révélée, libre de s'affirmer comme les détenteurs de la seule raison? Les événements qui viennent de nous frapper devraient conduire chacune et chacun d'entre nous à se poser cette question: qu'est ce que j'ai fait en tant que parent pour que mes enfants apprennent à vivre avec les autres, pas à côté les uns des autres mais ensemble? Comment ai-je agi pour que mes enfants comprennent que la différence, loin d’être une difficulté est une chance, une richesse? Au début des années 80, nous étions quelques dizaines de milliers à arborer un autocollant sur nos voitures, une carte de France avec ce slogan: la seule école libre c'est l'école publique. Eh bien aujourd'hui cette idée que la liberté ne peut se vivre que dans un espace éducatif partagé entre tous les enfants prend un sens bien particulier. Vivre ensemble en paix, oui à condition de ne pas éduquer nos enfants séparément les uns des autres au motif que notre religion impose qu'ils soient ainsi éloignés de leurs copines et de leurs copains dont les parents pensent autrement.

lundi 5 janvier 2015

Monsieur « Jesuispasaucourant » et Monsieur « C'estpasdenotrefaute »

Entre 2008 et 2014 MM. Daubisse et Bouillant étaient respectivement Maire de Haute-Goulaine et Maire de La Haye-Fouassière… Ils l'étaient aussi entre 2001 et 2008… Forts de leur expérience et de leurs compétences (c'est ce qu'ils ont affirmé en continu durant leurs mandats et les campagnes électorales) ils ont présidé, à tour de rôle la Communauté de Communes Sèvre, Maine et Goulaine. Ce sont donc deux éminents édiles que nous avons là… Mais, sans doute, pas au même niveau de pouvoir car le premier a quand même réussi à refiler au second et à ses collègues de Saint Fiacre et Chateau-Thébaud la gestion d'une salle sise à Haute-Goulaine que ce bon M. Daubisse avait promis à ses électeurs… Salle dénommée le Quatrain, sans projet culturel initial, sans consultation des professionnels du spectacle, sans consultation des associations culturelles et encore moins, bien sûr, des citoyennes et des citoyens… Pour ce faire, nos élus, compétents et expérimentés ont donc contracté un emprunt… avec des taux variables indexés sur le franc suisse !! C'est sûr, les élus ne peuvent pas tout savoir et surtout pas que ce type d'indexation, sur cette référence, c'est tout bonnement de l'inconscience… Les mauvaises langues ont tendance à rappeler qu'au sein du conseil municipal de La Haye-Fouassière, le monde bancaire est pourtant assez bien représenté… mauvaises langues… Depuis quelques années (2007) plusieurs municipalités ont ainsi été contaminées par des prêts qu'on qualifie pudiquement de toxiques (j’aurai tendance à parler d'escroquerie mais je suis un extrémiste…), à tel point que le gouvernement précédent (peu suspect de défiance envers la finance) a du mettre en place des dispositions particulières pour permettre à ces communes de se sortir du guêpier dans lequel elles s'étaient fourrées… On aurait pu penser que nos élus expérimentés et compétents se seraient saisis de cette occasion pour se sortir du mauvais pas dans lequel ils s'étaient engagés pour payer ce bel équipement inutile et inadapté qu'est le Quatrain… Que nenni, rien, silence dans les rangs, pas un mot aux citoyennes et aux citoyens, pas un mot aux conseils municipaux ! Tous les ans nos élus compétents et expérimentés ont fait voter des subventions d'équilibre de la fameuse salle qui, en plus de coûter cher grâce à ce bel emprunt, coûte également très cher faute d'une activité suffisante ! Et puis, patatras, le 7 octobre le Maire de La Haye-Fouassière, devenu, depuis, Président de la Communauté de Communes reçoit le pré-rapport de la Cour Régionale des Comptes (c'est la règle, on leur envoie afin qu'ils puissent, le cas échéant apporter des explications, des réponses, des corrections avant de boucler le rapport officiel). Vous pensez, bien sûr, que le dit Président a communiqué cela aux conseillers communautaires… Non, non, dans un coin, à l'abri il a du tenter d'éteindre l'incendie qui se préparait… En tout cas on peut l'imaginer parce que, évidemment, personne n'en sait rien ! On sait simplement ce qu'en dit le Président de la Cour des Comptes dans son courrier du 17 novembre : « Aucune réponse n’étant parvenue à la chambre à l’issue du délai d’un mois qui était imparti, la procédure est désormais close et vous trouverez ci-joint le rapport. » Au final le rapport est paru et il est accablant à tout point de vue : problèmes de gouvernance, absence de projet communautaire, non exercice des compétences qu'elle s'est, elle-même, données, non respect des statuts et des réglementations dans le fonctionnement de la CC, situation financière tendue, capacités d'investissement limitées… Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les termes du rapport ! A la situation du Quatrain est venue s'ajouter un autre dossier accablant, celui de la Zone d'Aménagement Concerté dite de la Braudière… Nos élus compétents et expérimentés ont, en effet, décidé de créer cette zone sur la commune de Haute-Goulaine, à proximité de la quatre-voies, Nantes-Cholet… Attentifs à leur territoire, compétents et expérimentés ils avaient imaginé cette zone alors même qu'une grande partie de l'espace (21 ha sur les 35 que constitue la ZAC) est une zone humide directement liée au Marais de Goulaine… Les dispositions des lois de 2004 et 2005 sont très claires et nécessitaient de respecter les prescriptions du SAGE… Fi, nos élus compétents et expérimentés se sont assis sur toutes les règles, ont acquis les terrains et se trouvent aujourd'hui dans l'impossibilité de les commercialiser pour réaliser la zone artisanale prévue. Le rapport, là encore, est terrible : « A partir des éléments juridiques précédents, il est possible d’affirmer que : - dès 2004/2005, la CCSMG et ses communes membres étaient censées savoir que leurs documents d’urbanisme devaient respecter les prescriptions du SAGE, - dès 2006, elle devait connaître le régime de déclaration d’ouvrages construits en zones humides ou potentiellement humides, - dès 2008, et notamment avec la décision du préfet de Loire Atlantique, elle aurait dû avoir connaissance des prescriptions envisagées par le futur SAGE, - dès juin 2008, elle était en mesure de mener les études botaniques et/ou pédologiques pour déterminer si les terrains de la ZA des Braudières étaient susceptibles d’être classés en zone humide. Par ailleurs, les élus connaissaient les particularités de leur environnement, notamment la présence du marais de Goulaine, reconnu pour son apport à la biodiversité, sur le territoire de Haute-Goulaine. Or, le calendrier du projet s’est accéléré à partir de 2007 avec l’évaluation des prix d’achat par les Domaines le 13 février 2007, l’arrêté de déclaration d’utilité publique le 3 septembre 2007 et l’autorisation d’acquisition des terrains en octobre 2008. » Pour le « fun » je ne résiste pas à l'envie de parler des notes de frais de repas de nos élus, là aussi, visiblement, expérimentés et compétents, le mieux c'est de donner la parole au rapport sinon on va me traiter d'extrémiste : « La chambre a vérifié les dépenses du compte 6232 « Fêtes et cérémonies » et notamment les frais de restaurant sur l’année 2011. Elle constate le niveau élevé du prix moyen des « repas de travail », 35 € en moyenne et 44 € au maximum, qui s’explique en partie par l’importance de la consommation de vins, 38 % du total de la facturation. » Compétents et expérimentés, vous dis-je! Et alors avec ce brulot que croyez-vous que firent nos édiles ? Le Maire de La Haye-Fouassière, actuel Président de la CC Sèvre, Maine et Goulaine, nous dit qu'il ne pouvait pas connaître les dispositions relatives à loi sur l'eau puisqu'elles sont arrivées après le lancement du projet (il n'a pas du lire le rapport qui explique exactement le contraire). Il dit qu'il est victime des banques (c'est vrai, il n'est pas donné à tout le monde d'être cadre bancaire…) et qu'il a engagé une assignation contre DEXIA ( fin 2013….). Sur les frais de repas il doit être moins au courant puisqu'il n'en dit rien. C'est, vous l'avez reconnu, Monsieur « C'estpasdenotrefaute ». Quant à l’ancien Président, ancien Maire de Haute Goulaine, aujourd'hui, 5 janvier 2015 il s'exprime longuement dans les colonnes du journal Ouest-France, il dit tout sur tout, il a des idées sur tout, il sait mieux que nous ce qui est bon mais il ne doit pas être au courant du rapport de la Cour Régionales des Comptes puisqu'il n'en dit pas un mot… Ben oui, reconnu lui aussi, c'est Monsieur « Jesuispasaucourant ». Spectacle affligeant, détresse démocratique, il va être temps que les citoyennes et les citoyens reprennent la main, reprennent le pouvoir. Le rapport de la Cour Régionale des Comptes est disponible : http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Communaute-de-communes-Communaute-de-communes-de-Sevre-Maine-et-Goulaine-Loire-Atlantique